... à faire confirmer éventuellement par votre enseignant de graphisme
On lit
moins facilement sur écran que sur papier. Evitez les pages de
texte très longue, optez pour de petits "pavés" de
présentation et des liens vers les parties plus longues installées sur des pages.
N'hésitez pas à couper en morceaux un texte trop long : vous
le présenterez sur plusieurs pages qui se suivent
éventuellement accompagnées d'illustrations, et raisonnerez en
"écrans"(rectangle horizontal) plutôt qu'en "pages"
(rectangle vertical).
Attention au rapport des
caractères du texte avec le fond, couleur ou image. La
première qualité de la typo, avant d'être de
l'esthétique, c'est d'être fonctionnelle, c'est-à-dire
lisible clairement et sans effort (quand on ne s'aperçoit
pas qu'on est en train de lire).
N'oubliez que qu'un visiteur n'est pas
forcément convaincu de l'intérêt de ce que
vous lui proposez: si c'est difficile à lire il peut trouver cela
"moche", "mal fait" et simplement zapper ailleurs...Sans parler de
l'obstacle pour les gens qui ont des problèmes visuels.
Il est agaçant
de cliquer sur des liens pour aboutir à des choses
inintéressantes (dans l'absolu, ou simplement "qui ne
m'intéressent pas en ce moment" ou "pour lesquelles je ne
suis pas disponible"), et de devoir revenir. Ceci recoupe la
question formulée en page "index",
dans l'introduction à la présente, justement...
Une bonne présentation devrait donner envie de cliquer sur le
lien et d'aller y voir, et si cet idéal est hors de portée,
contentons-nous d'être clairement informatif.
En premier ce
qui est d'intérêt général, ou le plus important ; le
reste après.
En tant qu'auteur on a parfois du mal,
naturellement, à dissocier les deux.
Mais, à qui vous
adressez-vous? Est-ce à la planète entière (on n'est
jamais certain d'y arriver, mais on a le droit d'essayer ;-) ou aux 5 ou
6 amis dont le regard vous importe? Ceci a des conséquences sur les
aspects contenu et présentation, évidemment.
Particulièrement si vous êtes amené(e)s à travailler
dans le domaine public ou dans un esprit de service public, encore plus évidemment.
Dans leur aspect sémantique (ce que vous voulez montrer est-il bien lisible?)
Une image très détaillée mais trop réduite, devient incompréhensible. Plus les images sont petites plus la forme devrait être simple.
Dans leur aspect graphique (l'image ne devrait pas "chasser" un texte important dans le bas invisible de la page, par exemple, obligeant le visiteur à "scroller" pour y accéder, au risque de passer à côté.)
Ce tabou du scroll recule nettement avec l'arrivée des tactiles. "Ce n'est plus un problème", prétendent des développeurs," puisqu'on scrolle facilement avec le doigt sur les écrans tactiles"...